SOIS SAGE Ô MA DOULEUR ET TIENS TOI PLUS TRANQUILLE

Publié le par valérie

J’ai longtemps hésité à parler d’un point pourtant crucial pour les futurs opérés : la douleur suite à cette intervention.

Pendant longtemps, je me suis interdit de parler de ce sujet, car je pense que la douleur est variable selon chaque individu, elle est ressentie également avec des degrés différents, et je ne veux surtout pas que les personnes qui viennent sur ce blog referment leur ordinateur avec effroi, au lieu de trouver un témoignage rassurant.

En discutant avec des opérés, récemment opérés, je me suis aperçue que je devais aborder ce sujet avec plus de transparence, pour éviter que les personnes confondent le fait  qu’une opération se passe bien, avec le fait que tout cela se passe sans difficulté…

Au fil des témoignages, je me rends compte que la douleur est ressentie avec une intensité variable, mais il n’y a personne qui m’ait dit qu’elle n’avait pas souffert du tout, de même que personne ne m’a dit qu’elle avait terriblement souffert.

J’ai souffert, pendant les 3 premiers jours, c’est indéniable ! Le sternum a été scié, les côtes « écartées » les poumons sollicités, le cœur bien sûr très éprouvé, l’arrêt du cœur nécessaire a diminué passagèrement mes capacités respiratoires…vous vous doutez bien que forcément, j’ai souffert.

Mais d’une part, cette douleur –forte c’est vrai- est rendue supportable grâce à  la morphine, les calmants injectés par perfusion, et l’état un peu « comateux » dans lequel on se trouve fait que …c’est supportable ! Lorsque je me suis réveillée, j’ai eu la chance d’être rapidement extubée, je me souviens que je rêvais du moment où je pourrais enfin boire une gorgée d’eau fraiche. Le premier gobelet a été si bon, ensuite je me souviens que je fixais ce gobelet en rêvant du suivant.

Autant vous dire donc que la douleur est parfaitement maîtrisée, gérée, contrôlée, les infirmières passaient me demander «  sur une échelle de 1 à 10, à combien situez-vous la douleur ? » Je me souviens avoir dit au moment où c’était le plus fort « 7 », mais cela n’a pas duré, je suis rapidement revenue à une douleur de grade « 4 ». 

Je pense que j’ai bien supporté cette douleur en restant calme, confiante, en me retenant de m’agiter ou de me crisper. Je me disais que demain serait un autre jour, que chaque jour on m’enlèverait une perf, un drain, que peu à peu je serai délestée de ces tensions.

 

Publié dans OPERATION

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A
<br /> <br /> j.'ai été opérée d'une valve mitrale le 18 fevrier 2010 :lorsque le chirurgien m'a annoncé que je devais faire cette intervention 6 mois auparavent j'étais térrorisée ; je ne dormais plus je<br /> pleurais tout le temps ; il m'arrivait de sortir du cours ( je suis enseignante à l'université) pour pleurer .Le veille de l'intervention je me suis sentie bizarement tres came ; toute<br /> peur avait disparue ; par quel miracle? je me le demande encore ; Je suis montée au bloc sans aucune apprehension ; tout s'est trés bien passé ; les souffrances ont été trés supportables et<br /> aujourd'hui , une année aprés je me rends compte que je n'en ai pas gardé un mauvais souvenir .Alors je dis aux futurs opérés partez zène et tout ira bien ;c'est une épreuve redoutée mais<br /> qui finit la quasi totalité des cas trés bien vu les progrés de la medecine ; je n'ai même pas eu à prendre de la morphine mais seulement du DOLIPRANE.<br /> <br /> <br /> Alors courage!<br /> <br /> <br /> <br />
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